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In Christ Our Hope

Il est temps que je travaille moi aussi pour ma propre famille

Il est temps que je travaille moi aussi pour ma propre famille

De par des contrées ici bas, il est possible d'entendre des paroles comme: « Nul n'est prophète chez soi. » De telles affirmations soutiennent que ceux qui nous ont vu grandir, auront plus de mal à accepter un quelconque changement de notre attitude que ceux que nous rencontrons pour les premières fois.

Ils nous ont connu alcooliques et impudiques pour les uns, menteurs ou voleurs pour les autres. Comment dans ce contexte pourrions-nous espérer qu'ils croient que Jésus a fait de nous de nouvelles personnes et effacé notre vie passée?

Nous devons croire que Dieu est capable d'agir auprès de nous, et lui demander non pour le mettre à l'épreuve, mais par une foi innocente: "Seigneur, ce que tu as fais dans la vie d'autres au travers de mes paroles ou de mes prières, puisses-tu le faire aussi dans ma propre famille."

L’Ecriture nous illustre ce principe au travers de l’histoire du démoniaque de Gadara.

« Ils arrivèrent à l'autre bord de la mer, dans le pays des Gadaréniens. Aussitôt que Jésus fut hors de la barque, il vint au-devant de lui un homme, sortant des sépulcres, et possédé d'un esprit impur.

Cet homme avait sa demeure dans les sépulcres, et personne ne pouvait plus le lier, même avec une chaîne. Car souvent il avait eu les fers aux pieds et avait été lié de chaînes, mais il avait rompu les chaînes et brisé les fers, et personne n'avait la force de le dompter. Il était sans cesse, nuit et jour, dans les sépulcres et sur les montagnes, criant, et se meurtrissant avec des pierres. Ayant vu Jésus de loin, il accourut (…) Car Jésus lui disait : Sors de cet homme, esprit impur ! (…) Et les esprits impurs sortirent Et les esprits impurs sortirent, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita des pentes escarpées dans la mer (…) Ceux qui les faisaient paître s'enfuirent, et répandirent la nouvelle dans la ville et dans les campagnes. Les gens allèrent voir ce qui était arrivé. Ils vinrent auprès de Jésus, et ils virent le démoniaque, celui qui avait eu la légion, assis, vêtu, et dans son bon sens ; et ils furent saisis de frayeur. Alors ils se mirent à supplier Jésus de quitter leur territoire. Comme il montait dans la barque, celui qui avait été démoniaque lui demanda la permission de rester avec lui. » Marc 5. 1-18

On ne saurait imaginer la joie de cet homme guéri qui en demande plus qu’à quitter cette contrée dans laquelle il a longtemps souffert. Ces hommes qui ont longtemps essayé de le maîtriser et de le lier dans son agressivité, le voyaient actuellement assis dans son bon sens. Loin de se réjouir, ils furent saisis de frayeur. C’était pourtant une bonne chose, mais cette transformation radicale, malgré les points positifs qu’elle apportait, ne pouvait qu’effrayer tous ceux de la contrée qui connaissaient le démoniaque et qui il était auparavant. Devant cette situation de rejet de Christ, alors que celui-ci s’en va, le démoniaque guéri ne demande qu’à quitter cette contrée hostile, à son Seigneur et à lui aussi, son serviteur. Quelle marque de zèle dira-t-on, mais que nous dit l’Ecriture?

« Jésus ne le lui permit pas, mais il lui dit : Va dans ta maison, vers les tiens, et raconte-leur tout ce que le Seigneur t'a fait, et comment il a eu pitié de toi. » Marc 5.18-19

Cet homme voulait s’éloigner des siens suite à l'hostilité qu’il connaissait, mais Christ ne le lui permit pas. Il était évident que revenir vers les siens ne serait pas chose facile, et qu’il serait confronté à de multiples barrières. Seulement alors qu'il veut quitter sa famille pour aller témoigner au monde, Christ lui dit : « Va et retourne chez les tiens. » Comme pour lui dire : « Ils ont besoin de savoir. » Le témoignage commence d'abord la sphère de nos proches. Les apôtres ont d’abord commencé à témoigner à Jérusalem avant de s’étendre dans des sphères plus éloignées. Si nous voulons esquiver nos proches par peur, nous en paierons certainement les frais. Notre maison et les nôtres, à qui nous devons raconter ce que Dieu a fait, c’est d’abord notre famille. Nous devons supplier Dieu ardemment dans la prière pour le salut de leurs âmes, et demander au Seigneur de nous donner des occasions afin que nous puissions annoncer Sa parole, avec la sagesse que Dieu donne.

Jacob a travaillé pendant 20 ans pour Laban. Ensuite il sut que c'était le moment de partir. Alors que Laban essayait de le retenir, Jacob lui répondit: « Il est temps que je travaille aussi pour ma propre famille. » Genèse 30.30

Vous avez peut-être vu Dieu agir et bénir des choses lorsque vous avez œuvré pour Sa gloire. Seulement vous ne devez pas oublier les « vôtres » et votre entourage proche. Il est temps pour vous de dire comme Jacob: "Il est temps que je travaille aussi pour ma propre famille."

Ceci vous coûtera du temps (des prières et des conseils...), de l'argent (des appels), de l'énergie mais c'est nécessaire. Il est temps pour vous de vous lever, et de travailler pour votre propre famille.

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