8 Décembre 2017
« Si ton frère devient pauvre et vend une portion de sa propriété, celui qui a le droit de rachat, son plus proche parent, viendra et rachètera ce qu’a vendu son frère. » Lévitique 25 :25
Dieu donne des lois au peuple d’Israël dans la façon dont devaient être achetées ou vendues les terres. La terre pour Israël faisait partie des choses les plus précieuses car c’est d’elle que le peuple tirait sa nourriture, sa richesse. Dieu promet au peuple d’Israël de nouvelles terres, pas plus d’or ou d’argent. La terre avait donc beaucoup de valeur. Lorsqu’une personne devenait pauvre, elle était obligée de vendre sa terre. Puis, lors du jubilé, l’année de la libération, elle pouvait reprendre sa terre. Cependant, Dieu avait également instauré un droit de rachat de la terre au plus proche parent. En d’autres termes, la terre vendue devait d’abord revenir à un parent proche avant de se retrouver dans les mains d’un acquéreur plus éloigné. Remarquez que Dieu parle ici de droit de « rachat » et pas d’achat.
Le terme rachat utilisé ici est le mot « Ga’al » qui fait référence à plusieurs choses dans la bible. Il est associé au mot parenté, mais également au fait de délivrer, s’emparer, affranchir. On dit des personnes délivrées de l’esclavage qu’elles ont été rachetées. Dieu décrit son peuple dans Esaïe 62 comme les rachetés de l’Eternel. Le rachat suppose donc une situation anormale qui nécessite un acte de justice accompli par une personne proche. Dans notre texte, la situation anormale serait qu’une personne devienne pauvre au point de vendre sa terre. Dieu lui propose deux solutions : le droit de rachat par un proche parent ou par lui-même (s’il se procure les moyens), ou alors la libération lors du jubilé.
Par ce texte, nous pouvons comprendre que pour nous aujourd’hui, Dieu annonçait et préparait le rachat de l’humanité de la puissance des ténèbres et de la mort par Jésus-Christ. Tout d’abord, de même que ce droit de rachat était réservé au plus proche parent, le Seigneur démontre par là qu’Il est et veut être plus proche de nous que quiconque. Par la mort et la résurrection de Jésus, nous avons dorénavant accès au Père. Le Saint-Esprit vit en nous, nous sommes l’habitation de Dieu sur Terre. Personne ne peut être plus proche de nous que Celui qui vit en nous. Malheureusement, nous n’en sommes souvent pas conscients. On a vite fait de faire appel à un frère, un parent, ou notre conjoint lorsqu’un évènement survient dans notre vie, au lieu de consulter premièrement Celui qui est le plus proche de nous, Dieu par le Saint-Esprit. Il désire que nous approchions davantage de Lui, qu’Il soit le premier à qui nous partagions notre cœur, nos joies et nos peines. Il s’est approché de nous pour une relation intime et vivante.
De plus, Dieu a appliqué son droit de rachat envers nous en nous délivrant du péché et de la mort, et du siècle présent dominé par le mal. Nous étions auparavant esclaves du péché, Il nous a rendus libres en Jésus-Christ afin que nous soyons appelés Ses rachetés. Plusieurs personnes, malgré qu’ils aient été rachetés, vivent comme des esclaves. Ils sont esclaves de toutes sortes d’addiction, esclaves de leurs vaines pensées, esclaves du péché. Cependant, la vérité est que la loi de l’Esprit de vie les a affranchies de la loi du péché et de la mort. Ils peuvent s’écrier comme l’apôtre Paul : « Béni soit Dieu, le Père de mon Seigneur Jésus-Christ qui m’a béni(e) de toutes sortes de bénédictions spirituelles dans les lieux célestes en Christ. En Lui, Dieu m’a élu(e) avant la fondation du monde, pour que je sois saint(e) et irrépréhensible devant Lui. En Lui, j’ai la rédemption par son sang, la rémission des péchés selon la richesse de sa grâce. En Lui, je suis devenu(e) héritier(e), afin que je serve à la louange de Sa gloire, moi qui d’avance ai espéré en Christ »[1]
Loué soit Dieu qui nous a rachetés à un grand prix, le sang de Jésus, afin que nous soyons proches de Lui et que notre vie serve à Sa gloire.
Nelly T.
[1] Allusion à Ephésiens 1 :3-12