6 Décembre 2017
„Vous sèmerez la huitième année, et vous mangerez de l'ancienne récolte; jusqu'à la neuvième année, jusqu'à la nouvelle récolte, vous mangerez de l'ancienne. “ Lévitiques 25.22
L’ancienne récolte dont parle le verset n’est pas celle de la 7ième année (celle-ci étant une année de repos, où toute activité agricole était interdite) mais des récoltes de la 6ième année, qui devaient se manger sur 3 années successives : 7ième, 8ième et 9ième années.
Quand on sait que normalement à cette époque la moisson d’une année servait de provision juste pour l’année d’après, il est difficile de penser qu’en une seule année on puisse cultiver pour 3 ans : chose presqu’inimaginable pour l’homme mais pourtant possible à Dieu.
Remarquons que Dieu n’a pas demandé à Israël de semer beaucoup plus, ni de fournir un quelconque effort supplémentaire, Israël devait semer comme à l’accoutumer et Dieu se chargeait de rendre la moisson plus abondante. Et l’année qui suivait était pour Israël une année de repos où sans travailler il vivait dans la suffisance et ne manquait de rien. Seulement pour bénéficier de ce repos il a fallu pour Israël qu’il travaille d’abord, et ce, 6 années d’affilée jour après jour et qu’il apprenne à faire confiance à Dieu en obéissant aux directives relatives à la 7ième année.
Que ce serait-il passé si Israël décidait d’ignorer ces recommandations en prenant son année sabbatique un an plus tôt ? N’était-ce pas s’assurer la famine pour au moins 1 an ? Ou si dans l’abondance il faisait mauvais usage de ses provisions de sorte que celles-ci viennent à manquer ? Ou si pour quelque raison que ce soit il décidait de semer la 7ième année ? Que de choses qui l’auraient certainement conduit hors du plan de Dieu et donc loin de ce qu’Il leur réservait.
Les instructions que le Seigneur nous donne peuvent des fois sembler incompréhensibles et dépourvues de sens, seulement si nous choisissons d’y obéir (sachant que c’est toujours la chose à faire bien qu’on ait le libre arbitre) il faut le faire au doigt et à l’œil sans essayer d’user de nos propres moyens, car agir ainsi c’est interférer dans les projets de Dieu. Celui qui choisit de faire confiance à Dieu doit s’attendre à Lui et uniquement, indépendamment des circonstances, du temps et des saisons.
Emmanuelle K.