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In Christ Our Hope

Suis-je...mort?

« Un seul est mort pour tous. Tous donc sont morts. » 2 corinthiens 5.14

Il importe réellement ce matin que vous compreniez une chose. Jésus est réellement… mort ! Lorsque nous parlons de nos proches qui passent par la mort physique, nous ne pouvons nous empêcher de verser une larme. Mais lorsque nous disons que Jésus est mort, ne devrions-nous pas nous arrêter un moment pour penser à ce que nous sommes en train de dire ? Jésus est mort. Oui, il est réellement mort.

Innocent de tout péché, c’est son sang qui était versé sur cette croix, afin que le péché de votre cœur puisse réellement être pardonné devant Dieu. Il a été crucifié à votre place.  « Et il est mort pour tous afin que ceux qui vivent ne vivent ne vivent plus pour eux-mêmes, mais pour celui qui est mort à leur place et ressuscité pour eux. » 2 Corinthiens 5.15 De même que Jésus est passé par cette croix, quiconque veut suivre Christ doit passer par la crucifixion. Jésus en effet, l’affirme clairement : « Si quelqu’un veut être mon disciple, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive. » Matthieu 16.26 « … Aucun de vous, à moins de renoncer à tout ce qu'il possède, ne peut être mon disciple. » Luc 14.33

Le disciple de Christ a forcément renoncé à tout ce qu’il possède. Beaucoup aujourd’hui affirment : « Je suis disciple de Christ. » Aux yeux de Dieu, le disciple a renoncé à lui-même. Il ne s’agit pas juste d’avoir des connaissances sur la Bible ou sur l’histoire du peuple de Dieu, ou même sur Jésus-Christ. Le disciple a renoncé à lui-même. Il est mort, il est crucifié.

Un mort ne vit plus pour lui-même. De même que Christ ressuscité vit pour Dieu, celui qui est mort avec Christ ne vit plus pour lui-même mais pour Dieu. Il a fini de se soucier de son importance personnelle. Vivez-vous pour Dieu ? Au regard de votre vie, pensez-vous être crucifié(e) ?

La question que je dois me poser est donc la suivante : « Suis-je de jour en jour plus indépendant, disposé à suivre mes propres voies sans me soucier des conseils et des paroles des autres, des recommandations de Dieu ? » Si oui, je ne suis pas mort à moi-même.
« Comment est-ce que je réagis lorsque je me rends compte qu’une personne avec qui je parle a raison ? Est-ce que j’approuve ce qu’elle dit ou mon ‘moi’ m’appelle à répliquer ? Comment est-ce que je réagis face aux talents et aux dons de mon entourage dans le service de Dieu ? Lorsque je me rends compte qu’une connaissance parle mieux de la Bible que moi ou joue mieux de la musique ? Est-ce que je sombre alors dans la jalousie ? » Si oui, je ne suis pas mort à moi-même.

Un mort ne se défend pas lorsqu’il est maltraité, si telle n’est pas la volonté de Dieu. Un mort peut s’humilier, endurer des insultes sans broncher, un mort n’est plus attiré par les plaisirs et les distractions de ce monde. Pourquoi ? Et bien parce qu’il est mort. Le chrétien ne cherche pas à mourir, mais il est déjà mort avec Christ.

« En ce qui me concerne, je ne veux à aucun prix placer ma fierté ailleurs que dans la mort de notre Seigneur Jésus-Christ sur la croix. Par elle le monde du péché a été crucifié pour moi, de même que moi je l’ai été pour ce monde. » Galates 6.14
Quelle parole puissante ! Le chrétien ne cherche donc pas la crucifixion mais : le monde du péché et lui-même sont crucifiés via la croix de Jésus-Christ. En effet, le monde est « mort » et a perdu sa puissance devant lui, mais lui aussi est bien « crucifié ».  La crucifixion c’est bien sûr la mort au péché et au monde, mais aussi la mort à soi.

« Si quelqu’un veut être mon disciple, qu’il se charge de sa croix. 
» Nous comprenons bien souvent que cette croix est l’instrument de souffrance et que Jésus parle par là des tribulations. Mais la croix au-delà de toutes ces choses, est bien sûr un instrument de mort. La croix est un instrument de mort.

 

Prière : Seigneur j’ai peut être beaucoup d’amour pour Toi, et beaucoup de zèle pour Ton œuvre. Ou même suis-je toujours très froid. Mais je comprends qu’à moins de vivre la mort à moi-même dans tout ce qu’elle entraîne, je ne peux pas être ton disciple. Même si la mort à moi doit passer par une humiliation devant les autres, même si la mort à moi-même doit passer par un don de ma personne, Seigneur je veux vivre la vie d’un disciple, celui-là qui réjouit le cœur de son Maître. Amen !

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