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In Christ Our Hope

Parce que tu ne m'as pas refusé ton fils unique

Irène a attendu son enfant après plusieurs années de jeûne et de prière devant Dieu. Stérile, ses amis se moquaient continuellement d’elle et de ce qu’elle n’eût pas de descendance. La pauvre !

Mais Dieu a vu sa douleur, et lui a donné un enfant. Le Dieu fidèle !
Alors Irène danse de joie, jure fidélité à Dieu, est décidée à s’engager encore plus avec Dieu.

Mais comment réagira-t-elle si Dieu lui redemande son fils et si elle doit s’en séparer ?

Très peu de femmes, dans l’histoire de la Bible, réagiraient comme Anne qui a consacré cet enfant béni de Dieu à celui qui le lui avait donné, Dieu lui-même. En effet, combien il est facile, même après des moments de jeûne désintéressé de s’attacher à la bénédiction de Dieu plus qu’à lui-même.

Il est très facile de dire que Dieu est mon tout. Mais s’il fallait que je perde aujourd’hui des proches, ma belle voix, un de mes sens, mon (ma) fiancé(e), serais-je toujours autant attaché(e) à Dieu ?


Et s’il fallait que je perde cette fois-ci une bénédiction spirituelle : mes talents d’orateur, d’écrivain, les révélations ou dons que j’ai reçus de Dieu, serais-je toujours autant attaché(e) à Dieu ?


Une réponse de mes lèvres ici n’est pas suffisante. Le vieil homme cupide refuse de céder, alors examinez-vous sincèrement afin que Dieu vous fasse savoir si vous êtes attaché à lui de tout votre cœur, indépendamment des bénédictions physiques ou spirituelles qu’il peut vous accorder.


Ceci à l’exemple d’Abraham qui par sa foi et la révérence qu’il accordait à Dieu a été agréé. En effet il lui a été dit : « maintenant je sais que tu révères Dieu puisque tu ne m'as pas refusé ton fils unique. » Genèse 22.12

Dieu ne cessera de porter le doigt sur ce trésor dissimulé, cet Agag que nous refuserions de faire passer par l’épée malgré sa volonté [1] jusqu’à ce qu'épuisé dans notre désobéissance et le fait d’errer dans le désert, tel Abraham a agi avec Isaac nous l’amenions sur l’autel. Tous auront droit à cette épreuve. Si le croyant est obéissant, il peut réduire sa durée de plusieurs années à seulement quelques mois. Par son acte, à l’exemple de Marie, Abraham disait à Dieu, son créateur : « Je suis ton serviteur. Qu’il me soit fait selon ta parole. » [2]

La parabole du fils prodigue relate l’histoire d’un homme et de ses deux fils, parallèle entre Dieu et son enfant. Dans cette histoire, le Père dit au fils aîné : « Ce qui est à toi est à moi. » [3]

Ô quelle joie pour nous de comprendre que les bénédictions inestimables sont cachées pour nous en Dieu lui-même. Mais si dans les paroles de Dieu le « ce qui est à toi est à moi » passe très bien, nous refusons de considérer dans l’autre sens. Or le Seigneur n’est pas venu pour détruire mais pour sauver. TOUT ce que nous lui confions est en sécurité, mais tout ce que nous voudrions « sauver » par notre propre volonté, sera complètement perdu.

Des adjectifs comme « mon », « ma » nous paraissent anodins mais ils ne traduisent bien souvent, que les désirs et la rébellion du vieil homme. Car Jésus ne parlait pas de sa volonté, mais il disait  à Dieu: « Me voici, pour faire TA volonté. » [4]


Alors aujourd’hui le croyant ne devrait plus dire mes finances, mais « l’argent du Seigneur. » Il ne devrait plus dire mon temps, mais « le temps du Seigneur », c’est ainsi que petit à petit il ne possédera plus rien, mais que tout, sera remis avec joie et assurance, entre les mains du fidèle créateur.

 

 

[1] cf. 1 Samuel 15 versets 3 et 9

[2] Allusion à Luc 1.38

[3] Allusion à Luc 15.32

[4] Allusion à Hébreux 10.7

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