Qui me regarde ? Qui me juge ?

« Pour ma part, peu m’importe le jugement que vous, ou une instance humaine, pouvez porter sur moi. D’ailleurs, je ne me juge pas non plus moi-même. Car bien que je n’aie rien à me reprocher, ce n’est pas cela qui fait de moi un juste. Celui qui me juge, c’est le Seigneur. » 1 Corinthiens 4 : 3 – 4

Le regard de l’autre…Combien de fois avons-nous été dans des situations où l’attitude qu’exige notre foi en Jésus allait à l’encontre de ce qu’aurait aimé voir celui qui se tenait en face de nous ! De quel côté penche la balance lorsque sur un des plateaux s’exerce le poids que j’accorde au jugement de DIEU et de l’autre celui que j’accorde à celui des hommes ?

Prenons le cas d’Eric un jeune chrétien à qui DIEU a fait la grâce de décrocher un boulot dans une bonne boîte où il travaille depuis peu. Un jour alors qu’il bosse dur sur un dossier, son patron vient papoter un peu avec lui. Le boss ‘‘se lâche’’ de plus en plus et ça fait plaisir à Eric de voir que son patron apprécie d’échanger librement avec lui. Le patron ‘‘sort’’ alors une blague déplacée et rabaissante au sujet de la secrétaire, il est insistant sur la blague de surcroît. Que va faire Eric ? Forcer le rire et se résigner au compromis d’esquisser un rire complice ou agir selon l’enseignement qu’Il a reçu du Seigneur, refuser de se compromettre et choisir d’honorer le DIEU qu’il a choisi de servir ?

Cette situation anecdotique souligne pourtant les petites situations que nous rencontrons au quotidien. Mais il est souvent bien triste de voir que de si petites situations font plier nombre de chrétiens. Eric lorsqu’Il parle dans son bureau n’a pas à tenir compte uniquement du patron qui est devant lui. Le Saint Esprit Lui-même est présent dans cette pièce : n’est-il pas son temple ? Eric aura à répondre de son attitude, devant DIEU.

« Celui qui voudra sauver sa vie la perdra, mais celui qui perdra sa vie à cause de moi et de la bonne nouvelle la sauvera. » Marc 8 : 35

« Mais quiconque me reniera devant les hommes, je le renierai aussi devant mon Père qui est dans les cieux. » Matthieu 10 : 33

Elles ne manqueront pas, ces situations où notre environnement essaiera de nous pousser à agencer notre attitude en fonction de ses valeurs. Est-ce qu’à l’université je me réjouis de savoir que DIEU prend plaisir à voir que je reste attaché à Lui, dans mes paroles et mon attitude envers mes collègues ? Ou alors le fait que les camarades me trouveraient « bizarre », « décalé » ou « coincé » est pour moi un prétexte suffisant pour violer les lois du Royaume de DIEU ?

Sérieusement avons-nous conscience de qui est DIEU ? Comme Paul l’affirmait devant les Corinthiens, pouvons-nous dire « Peu importe le jugement que vous pouvez porter sur moi, celui qui me juge c’est le Seigneur. » ?

Il est important que nous réalisions que ce que DIEU dit à notre sujet est infiniment plus important que ce que les hommes peuvent murmurer ou penser de nous. Le regard de DIEU sur nous est ce sur quoi nous devons nous focaliser chaque jour. Il nous a élus en Christ non pas pour accomplir notre propre volonté, mais la sienne seule. Demain, nous aurons des comptes à rendre devant Jésus-Christ, chacun pour sa part. Ces personnes-là qui se hâtaient de porter des jugements sur notre foi en DIEU ne seront pas présentes lorsque nous nous retrouveront seuls devant le verdict divin. Ce sera chacun à son tour, et selon ce qu'il aura accompli. Que le Seigneur nous préserve des désirs de la chair, et nous aide par Son Esprit à garder nos vies centrées sur Lui et Lui seul.

Ne commettons pas l’erreur de banaliser ces circonstances qui se présentent à nous. Elles sont d’ailleurs de bonnes occasions de glorifier notre DIEU et de le faire connaître à notre prochain. Un serviteur qui n’est pas fidèle dans les ‘‘petites choses’’ ne saurait le devenir pour les ‘‘grandes’’.

Prions ensemble : Père Eternel, merci de ce que je n’ai désormais plus à rougir de mes fautes passées, car tu les as effacées. Que la grâce dans laquelle tu m’as permis de vivre aujourd’hui ne soit pas un prétexte de manquer de respect au Saint- Esprit. Je t’en prie, enracine-moi en toi, car ton Royaume est celui qui doit s’établir en moi et dans mon environnement. Je te serai à jamais reconnaissant, et que cette reconnaissance ne se limite pas à mes lèvres, Seigneur. Dans le Nom de JESUS nous avons prié, amen.