L'inquiétude

24 Septembre 2013

Genèse de l’inquiétude

« Ne vous inquiétez donc point, et ne dites pas : Que mangerons-nous ? Que boirons-nous ? De quoi serons-nous vêtus ? » Matthieu 6.31

Les circonstances de la vie nous poussent de plus en plus vers l’inquiétude. Le monde vit une crise à laquelle même les enfants de Dieu les plus affermis n’arrivent pas à faire face. Ils fondent alors sous le poids et l’angoisse de l’inquiétude. Ce n’est pas simplement l’inquiétude du manger ou du boire mais aussi face à la maladie, à une recherche d’emploi ou une épreuve quelconque. Chacun, à un niveau plus ou moins élevé, a ressenti cette émotion que ce soit en tant que collaborateur du diable ou nouvelle créature.

Caractéristiques de l’inquiétude

L’inquiétude a quelques caractéristiques qu’il est convenable d’identifier :

Elle se justifie : Quand quelqu’un est inquiet, il trouve toujours une raison pour justifier son état. « Maître, ne t'inquiètes-tu pas de ce que nous périssons ? » Marc 4.38

Elle se propage : elle commence de façon isolée et elle tend à s’étendre sur des sujets autres auxquels on n’a même pas parfois eu à faire face. L’inquiétude peut même s’étendre aux autres. « Qui est-ce qui a peur et manque de courage ? Qu'il s'en aille et retourne chez lui, afin que ses frères ne se découragent pas comme lui. » Deutéronome 20.8

Elle se promeut : Quand inquiétude il y a, elle prend la première place sinon toute la place par rapport aux autres. C’est pourquoi une toute petite inquiétude réussit à abattre un cœur jadis joyeux, selon qu’il est écrit : « L'inquiétude dans le cœur de l'homme, l'abat. » Proverbes 12.25

L’inquiétude est un manteau que beaucoup, bien qu’étant enfants de Dieu donc nés de Dieu, continuent de porter. Elle ne cesse de les affaiblir et les vider de leurs forces ainsi que de leur joie. Dieu n’a-t-il pas dit qu’en Christ TOUTES choses sont devenues nouvelles[1] ? Or Dieu ne ment point. Ainsi, comment certains fils du Seigneur traînent encore ce sentiment négatif avec eux ?

Le manque de confiance en DIEU, première matière du tissu du manteau de l’inquiétude

Chaque enfant de Dieu a connu une manifestation du Seigneur sous un aspect particulier : le Père pour certains, l’Ami fidèle et tendre pour d’autres ou encore l’Eternel des armées pour une autre catégorie. Cette révélation unique bloque l’expression des autres attributs du Seigneur dans la vie. Or la volonté de Dieu est qu’on Le connaisse dans Sa totalité. Le fait de ne pas être conscient de l’amour de Dieu pour nous empêche inéluctablement de mettre totalement notre confiance en Lui. Aussi devenons-nous sujets à la moindre inquiétude.

La surestime de soi, deuxième matière du tissu du manteau de l’inquiétude

Bien que voulant accomplir Sa volonté, beaucoup d’enfants de Dieu n’ont pas compris que c’est Lui qui produit le faire. Ils n’ont pas compris que la puissance qui agit en eux, c’est Christ. Ainsi ils veulent faire tout par leur propre force. Or celles-ci sont limitées. Le Seigneur étant laissé en retrait, lorsque les situations ne se passent pas comme prévu, il ne leur reste plus que leurs yeux pour pleurer. Rendons-nous compte de ces paroles : « Nous ne pouvons rien faire de nous-mêmes ; notre capacité vient de Dieu. » 2 Corinthiens 3.5

Revêtons le manteau de confiance et le manteau de l’humilité

Il faut :

Comprendre que nos moyens sont limités, et que notre inquiétude ne change rien à notre situation : « Qui de vous, par ses inquiétudes, peut ajouter un instant à la durée de sa vie? » Matthieu 6.27

Comprendre que Dieu nous appelle à ne pas nous inquiéter. « Ne vous inquiétez de rien… » Philippiens 4.6

Et davantage faire confiance au Seigneur, le grand pourvoyeur « Ne crains rien, car je suis avec toi ; Ne promène pas des regards inquiets, car je suis ton Dieu ; Je te fortifie, je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante.» Esaïe 41 ; 10

Au cœur du désespoir et de l’adversité la plus brutale, dis au Seigneur : « Seigneur prends-moi. Je veux demeurer dans ta Volonté. Ôte de moi toute crainte, que mon âme garde la paix et la joie que tu as mises dans mon cœur. Emmène-moi où tu veux, je te fais confiance. Je veux davantage diminuer pour que tu croisses et prennes toutes la place. Je n’ai pas d’autres choix, je veux t’obéir et répondre à ton appel. C’est le désir de mon cœur. Au nom de Jésus. Amen »

[1] 2 Corinthiens 5 ; 17